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Zur Debatte «Nutzungsberechtigung und Finanzinstrumente»

Was folgt auf BVGer A-2121/2020 vom 4.9.2023?

Nils Harbeke Rechtsanwalt, dipl. Steuerexperte


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (d/f)

Der Begriff der Nutzungsberechtigung ist praxisgemäss nach Massgabe einer «wirtschaftlichen Betrachtungsweise» («substance over form») auszulegen.

Im Entscheid BVGer A-2121/2020 vom 4.9.2023 hat sich das Bundesverwaltungsgericht abermals mit der Frage der Nutzungsberechtigung im Zusammenhang mit Finanzinstrumenten (einem Zins- und Währungsswap mit Bezug auf eine schweizerische Bundesanleihe) befasst.

Dieser Beitrag fragt nach der künftigen Ausformung des Kriteriums der Nutzungsberechtigung – vorliegend spezifisch im Zusammenhang mit Finanzinstrumenten. Inwiefern kann oder sollte das Kriterium der Nutzungsberechtigung allenfalls («nur») als eine Säule eines Antimissbrauchskonzepts verstanden werden?

Im Spezialfall der Auslegungsmethodik in der Form der «wirtschaftlichen Betrachtungsweise» liegt – auch – eine Antimissbrauchsbetrachtung zugrunde. Auf solcher Grundlage blieben wohl nur wenige Fälle, in denen eine Prüfung des Kriteriums der Nutzungsberechtigung ganz ohne Bezug zum Missbrauchsvorbehalt (Steuerumgehungsvorbehalt) erfolgen könnte.

La notion de droit de jouissance doit être interprétée, conformément à la pratique, selon une «approche économique» («substance over form»).

Dans son arrêt A-2121/2020 du 4.9.2023, le Tribunal administratif fédéral s’est à nouveau penché sur la question du droit de jouissance en relation avec des instruments financiers (un swap de taux d’intérêt et de devises portant sur un emprunt de la Confédération Suisse).

La présente contribution s’interroge sur la forme que prendra à l’avenir le critère du droit de jouissance, en particulier dans le contexte des instruments financiers. Dans quelle mesure le critère du droit de jouissance peut-il ou doit-il éventuellement («seulement») être compris comme le fondement d’un concept anti-abus?

Dans le cas d’espèce, l’approche anti-abus constitue (aussi) la base de la méthode d’interprétation selon «l’approche économique». Il ne resterait donc que peu de cas dans lesquels un examen du critère du droit de jouissance pourrait être effectué sans aucun lien avec la réserve de l’abus (réserve de l’évasion fiscal).