Vor dem Inkrafttreten des Bundesgesetzes über die Harmonisierung der direkten Steuern des Bundes, der Kantone und Gemeinden (StHG) war es die vordringliche Aufgabe des Bundes, den Vollzug des Bundesratsbeschlusses über die direkte Bundessteuer durch die Kantone in einheitlicher Form sicherzustellen. Über die Anwendung des kantonalen Steuerrechts im Bereich der direkten Steuern besass der Bund keinerlei Kompetenzen und auch keinerlei Interessen. Dies änderte sich mit dem Inkrafttreten des StHG. Ab diesem Zeitpunkt bestehen zwei Bundesgesetze nebeneinander, die die Erhebung der direkten Steuern regeln, und Bund und Kantone besitzen parallele Kompetenzen in diesem Bereich. Es besteht deshalb ein Harmonisierungsbedarf, welcher auch eine Kontrolle erforderlich macht. Es wurde versucht, die einheitliche Anwendung des Vollzugs der direkten Steuern durch die Kantone, sei es im Bereich des Steuerrechts des Bundes oder der harmonisierten Kantonssteuern, durch verschiedene Instrumente sicherzustellen, so über ein Konkordat über den Ausschluss von Steuerabkommen, durch die Schaffung einer Steuerharmonisierungskommission im neuen StHG direkt oder schliesslich durch eine vom Bundesrat eingesetzte Kommission für die Harmonisierung der direkten Steuern des Bundes und der Kantone. Sämtliche Ansätze waren zum Scheitern verurteilt. Es stellt sich daher die Frage, ob nicht der Bund Kompetenzen besitzt, direkt gestützt auf die Verfassung die Einhaltung von Bundesrecht – in concreto des harmonisierten Steuerrechts – zu überwachen. Der Aufsatz kommt zum Schluss, dass derartige verfassungsmässige Bestimmungen durchaus vorhanden sind.
Avant l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur l’harmonisation des impôts directs des cantons et des communes (LHID), il était devenu très urgent pour la Confédération d’assurer une mise en oeuvre uniforme par les cantons de l’arrêté du Conseil fédéral sur l’impôt fédéral direct. La Confédération ne disposait d’aucune compétence et d’aucun intérêt à l’application du droit fiscal cantonal en matière d’impôts directs. Ceci a été modifié par l’entrée en vigueur de la LHID. Depuis lors coexistent côte à côte deux lois fédérales qui règlent le prélèvement des impôts directs ; la Confédération et les Cantons possèdent des compétences parallèles dans ce domaine. Il y a donc un besoin d’harmonisation nécessitant également un contrôle. On a tenté au moyen de différents instruments de garantir l’application uniforme de la mise en oeuvre des impôts directs par les cantons, que ce soit dans le domaine du droit fiscal fédéral ou des impôts cantonaux harmonisés. Ces instruments consistaient en un concordat sur l’interdiction des arrangements fiscaux, en la création d’une commission d’harmonisation fiscale dans la nouvelle LHID directement ou finalement en une commission instituée par le Conseil fédéral ayant pour compétence l’harmonisation des impôts directs de la Confédération et des cantons. Toutes ces approches se sont soldées par un échec. On peut donc se demander si la Confédération ne possède pas les compétences de surveiller la mise en oeuvre du droit fédéral – in concreto du droit fiscal harmonisé – directement sur la base de la Constitution. La présente contribution parvient à la conclusion que de telles dispositions constitutionnelles existent tout à fait.