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BEPS Action 6: Verhinderung von Abkommensmissbrauch mit dem Principal Purposes Test – Implikationen und Handlungsbedarf für die Schweiz?

Prof. Dr. iur. Madeleine Simonek

Martina Becker M.A. HSG


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Mit der Zustimmung zum Schlussbericht zu BEPS Action 6 «Preventing the granting of treaty benefits in inappropriate circumstances» hat sich die Schweiz als OECD-Mitglied (politisch) verpflichtet, einen neuen Mindeststandard zur Bekämpfung von Abkommensmissbrauch in ihre Doppelbesteuerungsabkommen aufzunehmen. Neben einer Ergänzung des Titels sowie der Einfügung einer Präambel in die Doppelbesteuerungsabkommen stehen mehrere Optionen zur Umsetzung des Mindeststandards zur Verfügung, wobei sich abzeichnet, dass sich die Schweiz für die Einfügung des Principal Purposes Test in ihre Doppelbesteuerungsabkommen entscheiden wird. Der Principal Purposes Test fragt nach den Hauptgründen einer bestimmten Struktur bzw. Transaktion. Stellt sich heraus, dass die Erlangung eines Abkommensvorteils einer der Hauptgründe für die gewählte Struktur oder Transaktion war, soll dieser Vorteil unter Anwendung des Principal Purposes Test verwehrt werden können. Trotz heftiger Kritik an der offenen unbestimmten Formulierung des Principal Purposes Test hat die OECD in ihrem Schlussbericht daran festgehalten. Werden der im Schlussbericht zu Action 6 ebenfalls enthaltene Kommentar zum Principal Purposes Test sowie seine einzelnen Elemente analysiert, offenbaren sich indes etliche Unklarheiten und Widersprüche. Diese sind bei der Auslegung des Principal Purposes Test einzubeziehen und müssen angesichts der – nicht nur aus schweizerischer Sicht – rechtsstaatlichen Grundproblematik einer allgemeinen Missbrauchsregel zu einer restriktiven Auslegung führen. Der Beitrag berücksichtigt die Entwicklungen bis 30. März 2016.

En approuvant le rapport final concernant la BEPS Action 6 «Preventing the granting of treaty benefits in inappropriate circumstances», la Suisse s’est engagée (politiquement) en tant que membre de l’OCDE, à intégrer à ses conventions de double imposition un nouveau standard minimum en matière de lutte anti-abus. En plus du complètement du titre et de l’ajout d’un préambule dans les conventions de double imposition, coexistent plusieurs manières de mettre en oeuvre le standard minimum, même si la Suisse semble devoir se décider pour l’introduction du Principal Purposes Test dans ses conventions de double imposition. Le Principal Purposes Test pose la question des principaux motifs d’une structure ou d’une transaction donnée. S’il apparaît que le bénéfice d’un avantage lié à la convention constitue une des raisons principales de la structure ou transaction choisie, celui-ci doit pouvoir être refusé sur la base du Principal Purposes Test. Malgré des critiques virulentes portant sur le fait que la formulation du Principal Purposes Test était trop ouverte et imprécise, l’OCDE a maintenu cette approche dans son rapport final. Si l’on analyse le commentaire que contient également le rapport final de l’Action 6 au sujet du Principal Purposes Test ainsi que ses éléments individuels, on note bien des imprécisions et contradictions. Celles-ci doivent être prises en compte dans le cadre de l’interprétation du Principal Purposes Test et doivent conduire à une interprétation restrictive en raison des problèmes que pose – par seulement du point de vue suisse – une règle anti-abus générale au regard des principes de l’Etat de droit. La contribution considère les developpements jusqu’au 30 mars 2016.