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Das Abgeltungssteuerabkommen als Alternative zum automatischen Informationsaustausch für Schwellen- und Entwicklungsländer

Lic. iur. Roland A. Pfister


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Der automatische Informationsaustausch wird im Kampf gegen die grenzüberschreitende Steuerhinterziehung und zur Verbesserung der Steuereintreibung als erfolgsversprechendes Instrument gehandelt. In der Anwendung ist dieses System allerdings nicht nur komplex, sondern auch kostenintensiv und zeitaufwändig, sowohl für die beteiligten Staaten als auch für alle involvierten Finanzinstitute. Vor allem aber gewährleistet dieses System weder eine effektive Besteuerung noch einen angemessenen Schutz hinsichtlich Privatsphäre und Geheimhaltung der Steuerpflichtigen. Um dieser Problematik entgegenzuwirken, haben führende Finanzplätze, wie beispielsweise jene der Schweiz und des Vereinigten Königreiches, ein alternatives System, basierend auf einem Abgeltungssteuerabkommen, mit einigen Ländern umgesetzt.

Die Implementierung eines Abgeltungssteuerabkommens würde, als Alternative zum automatischen Informationsaustausch für Schwellen- und Entwicklungsländer, ein ausgewogenes Verhältnis schaffen zwischen (i) der Fähigkeit des Wohnsitzstaates, ohne übermässigen Verwaltungsaufwand und damit auf effiziente und effektive Weise Steuern einzutreiben, (ii) den berechtigten Erwartungen der Anleger/Vermögenden hinsichtlich Privatsphäre und Geheimhaltung sowie (iii) dem Interesse der Finanzplätze, vollständig steuerkonforme Finanzzentren zu bleiben und dennoch die Privatsphäre und Vertraulichkeit ihrer Anleger/Vermögenden zu garantieren. Allerdings ist hierbei anzumerken, dass das vorgeschlagene System, basierend auf einem Abgeltungssteuerabkommen, hauptsächlich für Schwellenund Entwicklungsländer und die betroffenen Finanzplätze als Alternative zum automatischen Informationsaustausch gedacht ist. Für EU-Mitgliedstaaten, welche sich bereits verpflichtet haben, den automatischen Informationsaustausch ab dem Jahr 2017 oder 2018 anzuwenden, ist diese Lösung nicht tragfähig.

L’échange automatique de renseignements est considéré comme l’instrument idéal pour combattre la soustraction fiscale transfrontalière et améliorer le recouvrement de l’impôt. L’application de ce système se révèle toutefois complexe, coûteuse et monopolise beaucoup de temps de la part des Etats concernés et des intermédiaires financiers impliqués. Mais ce système ne garantit avant tout ni une imposition effective ni une protection appropriée de la sphère privée respectivement du maintien du secret concernant les contribuables. Pour remédier à cette problématique, des places financières importantes telles que la Suisse et le Royaume-Uni ont partiellement mise en oeuvre un système alternatif basé sur un accord sur l’impôt libératoire.

La mise en oeuvre d’un accord sur l’impôt libératoire permettrait, comme alternative à l’échange automatique d’informations pour les pays émergeants et en développement d’établir un équilibre entre (i) la capacité de l’Etat de domicile à recouvrer des impôts de manière efficace et effective sans surcroît de travail administratif, (ii) de satisfaire les attentes justifiées des investisseurs et des contribuables fortunés concernant la sphère privée et le maintien du secret et (iii) l’intérêt des places financières à pouvoir demeurer pleinement conformes sur le plan fiscal tout en garantissant la sphère privée et la confidentialité à leurs investisseurs respectivement aux contribuables fortunés. Il faut toutefois noter que le système proposé, basé sur un accord sur l’impôt libératoire, est avant tout pensé pour les pays émergeants et en développement ainsi que les places financières concernées comme alternative à l’échange automatique de renseignements. Il ne s’agit en revanche pas d’une solution applicable aux Etats membres de l’UE, qui se sont déjà engagés à mettre en oeuvre l’échange automatique de renseigements à partir de l’année 2017 ou 2018.