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Doppelbesteuerung als mögliche Sanktion im interkantonalen Verhältnis – Besprechung des BGer 17.7.2017, 2C_655/2016

Lic. iur. Peter Fröhlich


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

In einem Doppelbesteuerungsfall wendet das Bundesgericht zum ersten Mal seit Inkrafttreten des BGG das (allgemeine) Rechtsmissbrauchsverbot anstelle der dem Doppelbesteuerungsrecht eigenen Institution der Verwirkung des Beschwerderechts an. Die konkrete Konsequenz für die steuerpflichtige Person ist jedoch dieselbe: Sie wird doppelt besteuert. Das Bundesgericht lässt die Frage offen, ob – neben dem (allgemeinen) Rechtsmissbrauchsverbot – die Verwirkung des Beschwerderechts weiterhin existiert und anwendbar ist oder nicht. Die Konsequenzen des vorliegenden Bundesgerichtsentscheides sind nach Ansicht des Autors folgende:

  • Die Frage des Rechtsmissbrauchs muss bereits im Rahmen des kantonalen Verfahrens von den kantonalen Behörden untersucht werden, selbst wenn diese Frage die Veranlagung des «anderen» Kantons betrifft.
  • Der Steuerpflichtige muss seinerseits alle betroffenen Kantone vollständig und genau über seine Situation informieren, um zu vermeiden, dem Vorwurf des Rechtsmissbrauchs und dem Risiko der effektiven Doppelbesteuerung ausgesetzt zu sein.

Dans une affaire de double imposition intercantonale, le Tribunal fédéral applique pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la LTF l’interdiction (générale) de l’abus de droit en lieu et place de l’institution – propre au droit intercantonal – de la déchéance du droit de recourir. La conséquence concrète pour le contribuable est cependant la même: il est effectivement imposé deux fois. Le Tribunal fédéral laisse la question ouverte de savoir si – à côté de l’interdiction générale de l’abus de droit – la déchéance du droit de recourir continue à exister et s’appliquer ou non. Les conséquences de cet arrêt sont selon l’auteur les suivantes:

  • la question d’un éventuel abus de droit doit être examinée par les autorités cantonales déjà dans le cadre de la procédure cantonale, même si elle concerne la taxation de «l’autre» canton.
  • le contribuable doit, quant à lui, informer tous les cantons concernés de manière complète et exacte sur sa situation pour éviter de s’exposer au reproche de l’abus de droit et au risque d’une double imposition intercantonale effective.