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Doppelbesteuerungsabkommen mit Entwicklungsländern

Soll die Schweiz mit ihren DBA auch Entwicklungsförderung betreiben?

Dr. ès sc. pol. Peter Baumgartner


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Im folgenden Artikel wird den Fragen nachgegangen, inwiefern sich die Doppelbesteuerungsabkommen (DBA) zur Erreichung von entwicklungspolitischen Zielen eignen und ob die Schweiz eine speziell auf die Bedürfnisse der Entwicklungsländer (EL) zugeschnittene DBA-Politik definieren soll. Dies wird namentlich von entwicklungspolitischen Organisationen gefordert. Diese Fragen können nicht losgelöst von den aktuellen Bestrebungen zur Stärkung des Steuerwesens in den EL, der schweizerischen Entwicklungszusammenarbeit (EZA) im Steuerbereich und den globalen Anstrengungen zur Schaffung von Transparenz (Informationsaustausch, steuerliche Amtshilfe) und zur Eindämmung der internationalen Steuervermeidung durch die multinationalen Unternehmen (MNU) beurteilt werden, insbesondere den G-20/ OECD-Arbeiten zur Bekämpfung von «Base Erosion and Profit Shifting» (BEPS). Diese tragen massgeblich dazu bei, die Stellung der EL im Steuerbereich zu verbessern und haben einen engen Bezug zu den DBA mit diesen Ländern. Analysiert werden die entwicklungspolitischen Forderungen zu den schweizerischen DBA, namentlich die Erhöhung der den EL zukommenden Steuereinnahmen (Quellensteuern, Zuteilungsregeln), die DBA-Politik der Schweiz sowie die in den bisher von der Schweiz abgeschlossenen Abkommen enthaltenen Lösungen. Der Artikel enthält Vorschläge zur künftigen Ausgestaltung der DBA mit den EL, des internen schweizerischen Rechts (pauschale Steueranrechnung) sowie der EZA der Schweiz im Steuerbereich (Verknüpfung mit dem Abschluss eines DBA).

Le présent article se penche sur la question de savoir dans quelle mesure les conventions de double imposition (CDI) sont propre à atteindre des objectifs en matière de politique de développement et si la Suisse doit définir une politique de CDI spécialement adaptée aux besoins des pays en développement. C’est entre autres ce que réclament les milieux favorables à la politique de développement. Ces questions ne peuvent pas être traitées sans tenir compte des efforts actuels de renforcement des compétences des pays en développement dans le domaine fiscal, de la coopération suisse en matière de développement (EZA) dans le domaine fiscal et des efforts globaux pour d’avantage de transparence (échange d’informations, assistance administrative en matière fiscale) et de lutte contre l’optimisation fiscale internationale par les entreprises multinationales (EMN), en particulier des travaux du G-20 et de l’OCDE pour combattre le «Base Erosion and Profit Shifting» (BEPS). Ceux-ci contribuent significativement à améliorer la situation des pays en développement dans le domaine fiscal et présentent un lien étroit avec les CDI conclues avec ces pays. Seront analysées les exigences en matière de politique de développement qui pèsent sur les CDI suisses, entre autres l’augmentation des entrées fiscales revenant aux pays en développement (impôts à la source, règles de répartition), la politique suisse en matière de CDI ainsi que les solutions retenues dans les accords conclus par la Suisse jusqu’à présent. Cet article contient des propositions pour l’élaboration à venir des CDI avec les pays en développement, du droit interne suisse (imputation forfaitaire d’impôt) et de l’EZA de la Suisse dans le domaine fiscal (mise en lien avec la conclusion d’une CDI).