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Finanzprodukte und Verrechnungssteuerrückerstattung– ausgewählte Aspekte

Dr. iur. Michael Nordin LL.M.

Lic. oec. HSG Jörg Schudel


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Die Entscheide, mit denen das Bundesgericht am 5. Mai 2015 zwei dänischen Finanzinstituten die Rückerstattung der Verrechnungssteuer auf Schweizer Wertschriften verweigerte, die diese Institute im Zusammenhang mit der Ausgabe von Total Return Swaps bzw. von SMI Futures hielten, haben in der Schweiz wie auch im Ausland für viel Aufregung gesorgt.

Durch seine restriktive Auslegung des Begriffs der effektiven Nutzungsberechtigung hat das Bundesgericht mehr Fragen aufgeworfen als beantwortet und grosse Unsicherheit darüber entstehen lassen, unter welchen Voraussetzungen Emittentinnen von Finanzprodukten in Zukunft berechtigt sein werden, die Rückerstattung der Verrechnungssteuer zur Absicherung ihrer Produkte gehaltenen Wertschriften zu verlangen.

Der vorliegende Artikel referiert und analysiert diese bundesgerichtliche Rechtsprechung unter besonderer Berücksichtigung des internationalen Kontextes, dem im Bereich des Finanzmarkts eine überragende Bedeutung zukommt.

Dabei wird insbesondere herausgearbeitet, in welchem Verhältnis Nutzungsberechtigung und Abkommensmissbrauch bzw. Steuerumgehung zueinander stehen. Aus der eingehenden Analyse der bundesgerichtlichen Entscheide werden sodann Schlussfolgerungen und Leitlinien für die Praxis formuliert und insbesondere auch Safe Harbor Rules für Retail-Produkte postuliert.

Les arrêts par lesquels le Tribunal fédéral a, le 5 mai 2015, refusé le remboursement de l’impôt anticipé prélevé sur des titres suisses détenus en lien avec l’émission de Total Return Swaps et de SMI Futures à deux instituts financiers danois ont suscité un vif intérêt et donné lieu à beaucoup d’excitation en Suisse comme à l’étranger.

En interprétant de façon restrictive la notion de bénéficiaire effectif, le Tribunal fédéral a soulevé plus de questions qu’il n’a donné de réponses et a, par-là, créé une grande incertitude quant aux conditions dans lesquelles les émettrices de produits financiers seront, à l’avenir, admises à demander le remboursement de l’impôt anticipé sur des titres qu’elles détiennent comme couverture pour les produits qu’elles émettent.

Le présent article présente et analyse cette jurisprudence, en portant une attention particulière au contexte international, qui revêt une importance primordiale dans le domaine des marchés financiers.

Tout particulièrement, l’article élabore le rapport entre bénéfice effectif et abus de traités (dans le contexte international), voir évasion fiscale (dans le contexte national). Ensuite, des conclusions et des lignes directrices pour la pratique sont tirées d’une analyse approfondie de la jurisprudence de notre Haute Cour. Cela inclut notamment un postulat de safe harbor rules pour des produits financiers dits «retail».