Search
Generic filters
Exact matches only
Filter by content type
Users
Attachments

Unterkapitalisierung oder verdecktes Eigenkapital?

Eine rechtliche und steuerpolitische Analyse der Schweizer Rechtspraxis unter besonderer Berücksichtigung von BEPS Action 4

Prof. Dr. Peter Hongler Prof. Dr., dipl. Steuerexperte,

Dr. Roland Böhi


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Regelmässig wird vorgebracht, dass die Art. 65 DBG und Art. 29a StHG Unterkapitalisierungen verhindern sollen (sog. thin capitalization rules). Wie die Autoren im vorliegenden Beitrag aber im Detail aufzeigen, kennt die Schweiz mit dem KS 6 Verdecktes Eigenkapital zwar eine Praxis zur Verhinderung von Unterkapitalisierungen, die gesetzlichen Grundlagen würden jedoch eine wirtschaftliche Unterscheidung zwischen Eigen- und Fremdkapital verlangen. Diese Bestimmungen zum verdeckten Eigenkapital sind gemäss der Auffassung der Autoren gerade nicht als thin capitalization rules zu verstehen. Die Inkonsistenz zwischen gesetzlicher Grundlage und Steuerpraxis wird im vorliegenden Beitrag mit Bezugnahme auf ein kürzlich ergangenes Urteil des Bundesgerichts dargestellt.

Darauf aufbauend zeigen die Autoren anhand der Best Practice der OECD/G20 im Rahmen von BEPS Action 4 auf, welche steuerpolitischen Optionen die Schweiz im Bereich der Zinsabzugsbeschränkung hat, namentlich ob eine Implementierung einer sog. Zinsschranke in Übereinstimmung mit den Empfehlungen der OECD/G20 sinnvoll und rechtlich überhaupt zulässig wäre. Hierbei analysieren die Autoren im Detail die bestehenden rechtlichen Rahmenbedingungen unter besonderer Bezugnahme zum Leistungsfähigkeitsprinzip und zu den Abkommensvorgaben in Art. 9 und 24 OECD-MA.

On prétend souvent que les art. 65 LIFD et 29a LHID ont pour vocation d’empêcher les sous-capitalisations (thin capitalization rules). Ainsi que le démontrent en détail les auteurs dans la présente publication, la Suisse connaît grâce à la circulaire 6 Capital propre dissimulé certes une pratique d’empêchement des sous-capitalisations, mais les bases légales exigeraient une distinction économique entre capital propre et capital étranger. Ces dispositions relatives au capital propre dissimulé ne sont de l’avis des auteurs justement pas à considérer comme des thin capitalization rules. La présente contribution prend appui sur un jugement du Tribunal fédéral récent pour démontrer l’incohérence entre la base légale et la pratique fiscale.

Partant de ces constatations, les auteurs démontrent sur la base de la Best Practice de l’OCDE/G20 dans le cadre de la BEPS Action 4 de quelles options de politique fiscale la Suisse dispose en matière de limitation de la déductibilité des intérêts. On se demande notamment si la mise en oeuvre d’un mécanisme de limitation de la déductibilité des intérêts (Zinsschranke) en accord avec la recommandation de l’OCDE/G20 s’avérerait sensée et légale. Les auteurs analysent à cet égard en détail les conditions cadres légales existantes en particulier en lien avec le principe de la capacité économique et les prescriptions des conventions internationales selon l’art. 9 et 24 du modèle de convention fiscale de l’OCDE.