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Verfahrensrechtliche Stellung des Regressschuldners bei der Verrechnungssteuer

Stephan Brandner

Urban Broger


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Im Verrechnungssteuerrecht ist die Schuldnerin der steuerbaren Leistung von Gesetzes wegen verpflichtet, die Verrechnungssteuer auf den Empfänger der Leistung (Regressschuldner) zu überwälzen. Mit dieser Überwälzung werden primär Sicherungszwecke, für ausländische Regressschuldner aber auch fiskalische Zwecke verfolgt. Aus einer Vielzahl an Gründen (Liquiditätsthemen, Sockelsteuersätze) kann es für den Regressschuldner bedeutsam sein, Fragen der Steuererhebung oder der Verrechnungssteuerüberwälzung selbst in einem (Rechtsmittel-) Verfahren beurteilen zu lassen. Dem Verrechnungssteuerrecht ist nicht (ausdrücklich) zu entnehmen, ob und inwiefern dem Regressschuldner ein solches Vorgehen offen steht. Aufgrund der heute geltenden verfassungs- und verwaltungsrechtlichen Bestimmungen ist es zwingend, dass sich ein Regressschuldner sowohl bei drohender wie auch bei bereits erfolgter Überwälzung der Verrechnungssteuer zu Fragen des Bestands und der Überwälzung der Verrechnungssteuer selbstständig äussern kann. Der Regressschuldner hat zudem von Verfassungs wegen Anspruch darauf, dass sich ein Gericht mit seinen diesbezüglichen Vorbringen befasst und ein entsprechender Entscheid an seine Adresse ergeht. Diese Rechte des Regressschuldners gilt es in das bestehende zweistufige System der Verrechnungssteuererhebung und der nachfolgenden Rückerstattung der Verrechnungssteuer einzubetten. Der gesetzlich verordneten Besonderheit, dass an der Verrechnungssteuererhebung grundsätzlich nur die Steuerschuldnerin und die ESTV beteiligt sind, sich bei der Rückerstattung dann allerdings der Regressschuldner und die ESTV gegenüberstehen, ist dabei hinreichend Rechnung zu tragen. Der Aufsatz beleuchtet anhand denkbarer Fall- und Verfahrenskonstellationen die verfahrensrechtliche Stellung des Regressschuldners und beschreibt, wie er im jeweiligen Verfahrensstadium seine Rechte geltend machen kann.

En matière d’impôt anticipé, la loi oblige la débitrice de la prestation imposable à reporter l’impôt anticipé sur le bénéficiaire de la prestation (débiteur de la créance récursoire). Ce report poursuit essentiellement des buts de sûreté pour les cas où le débiteur de la créance récursoire est étranger, mais aussi des buts fiscaux. Pour beaucoup de raisons (questions de liquidités, taux résiduel d’impôt à la source), il peut s’avérer important pour le débiteur de la créance récursoire de faire clarifier certaines questions concernant la perception de l’impôt ou le report de l’impôt anticipé au moyen d’une procédure. Les règles en matière d’impôt anticipé ne spécifient pas (explicitement) si, et dans quelle mesure, le débiteur de la créance récursoire bénéficie d’une telle possibilité. Au regard des dispositions actuelles en matière de droit constitutionnel et de droit administratif, le débiteur de la créance récursoire doit forcément pouvoir se prononcer de manière indépendante, tant dans la situation où le report de l’impôt anticipé menace que dans celle où il a déjà eu lieu, sur les questions de l’existence et du report de l’impôt anticipé. Le débiteur de la créance récursoire bénéficie de surcroît d’un droit constitutionnel à ce qu’un tribunal se penche sur ses affirmations en la matière et rende un jugement à son attention. Les droits évoqués du débiteur de la créance récursoire doivent être prévus explicitement dans le système actuel en deux temps du prélèvement de l’impôt anticipé et de sa restitution consécutive. Il convient pour ce faire de tenir suffisamment compte de la particularité prévue par la loi, selon laquelle, de manière générale, seule la débitrice de l’impôt et l’AFC sont parties à la procédure de perception de l’impôt anticipé, le débiteur de la créance récursoire et l’AFC en revanche se font face lors de la restitution. La présente contribution met en lumière la position procédurale du débiteur de la créance récursoire au moyen de cas et de procédures pratiques. Elle décrit également comment celui-ci peut faire valoir ses droits au cours de chacune des étapes de la procédure.