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Von Vermittlern und Eigeninteressen

Die mehrwertsteuerliche Vermittlung im Finanzbereich und die Frage: cui bono?

Benno Suter dipl. Steuerexperte, M.B.L. HSG

Marc Vogelsang Dr. iur.


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (d/f)

Die Vermittlung im Finanzbereich (Art. 21 Abs. 2 Ziff. 19 lit. a – e MWSTG) besitzt eine erhebliche Bedeutung in der Praxis. Diese Ausnahme von der Mehrwertsteuer ist sowohl für «traditionelle» Geschäftsmodelle wie diejenigen von Investmentbanken und Kreditvermittlern als auch für junge Konzepte wie Crowdfunding-Plattformen zentral. Gleichzeitig haben wenige andere Gebiete im Mehrwertsteuerrecht derart gute Voraussetzungen für ein champ de bataille zwischen Steuerpflichtigen und Steuerbehörden. Im Bereich der Vermittlung im Finanzbereich trifft ein naturgemäss tiefes Vorsteuerabzugsrecht beim Leistungsempfänger (insbesondere Banken und andere Kreditinstitute) mit immer zahlreicheren Zusammenarbeitsmodellen und damit einhergehender ausgelagerter Wertschöpfung zusammen. Je nachdem, ob der Ort der Vermittlungsleistung im Inland oder im Ausland liegt, sind die Positionen zwischen Steuerpflichtigen und Steuerbehörden unterschiedlich verteilt. Weiter sind die Interessen zwischen Erbringer und Empfänger der Vermittlungsleistung in Abhängigkeit von der zivilrechtlichen Abmachung über die Überwälzung der Mehrwertsteuer im Einzelfall unterschiedlich gelagert.

Der vorliegende Beitrag diskutiert den Vermittlungsbegriff im Finanzbereich (Art. 21 Abs. 2 Ziff. 19 lit. a – e MWSTG) mit einem Fokus auf das Kriterium des «fehlenden Eigeninteresses» des Vermittlers am Inhalt des vermittelten Rechtsgeschäfts.

L’intermédiation dans le domaine financier (art. 21, al. 2, ch. 19, let. a – e LTVA) revêt une importance considérable dans la pratique. Cette exception à la TVA est centrale aussi bien pour les modèles commerciaux «traditionnels » comme ceux des banques d’investissement et des courtiers en crédit que pour des concepts récents tels que les plateformes de crowdfunding. En même temps, peu d’autres domaines du droit de la TVA présentent des conditions aussi favorables à l’affrontement entre contribuables et autorités fiscales. Dans le domaine de l’intermédiation financière, un droit à la déduction de l’impôt préalable naturellement bas chez le bénéficiaire de la prestation (en particulier les banques et autres établissements de crédit) se combine avec des modèles de collaboration de plus en plus nombreux et la creation de valeur externalisée qui en découle. Selon que le lieu de la prestation d’intermédiation se situe en Suisse ou à l’étranger, les positions du contribuable et de l’autorité fiscal s’avèrent différentes. En outre, les intérêts du fournisseur et du destinataire de la prestation d’intermédiation sont différents selon l’accord de droit civil sur la répercussion de la TVA dans le cas d’espèce.

Le présent article traite de la notion d’intermédiation dans le domaine financier (art. 21 al. 2 ch. 19 let. a – e LTVA) en se concentrant sur le critère de «l’absence d’intérêt propre» de l’intermédiaire au contenu de la transaction qui fait l’objet d’une intermédiation.