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Transfer pricing aspects of captive insurance arrangements: Recommendations to the OECD

15. Mai 2016
Over the past few years, tax administrations from around the world have started scrutinizing captive insurance arrangements, especially in light of transfer pricing rules. This trend will continue to increase in light of the BEPS-Action-Plan that has highlighted captive insurance arrangements as a key area of concern. Given this development, this contribution revisits the fundamental concepts of captive insurance/reinsurance and analyzes the arm’s length nature of such arrangements, particularly from the perspective of their substance, commercial rationale, pricing, possible business-restructuring issues that they may raise and documentation requirements. The analysis is done taking into consideration international case law; the current OECD transfer pricing guidelines and the revised transfer pricing guidance issued pursuant to the BEPSAction- Plan. In light of the analysis, the contribution puts forward recommendations that the OECD may wish to consider when it issues guidance on transfer pricing aspects of captive insurance arrangements. Finally, the author concludes the contribution by providing his view on the future of captive insurance companies. Durant les dernières années, les différentes administrations fiscales dans le monde ont commencé à scruter les arrangements de captives d’assurance, en particulier du point de vue des règles sur les prix de transfert. Cette tendance continuera à s’accroître en raison du plan d’action BEPS, qui désigne les arrangements de captives d’assurance comme un problème central. Au vu de cette évolution, la présente contribution revisite les concepts fondamentaux de captives d’assurance / de réassurance et analyse la nature «arm’s length» de ces arrangements, en particulier du point de vue de leur substance, de leur rationalité commerciale, de leur prix, des potentiels problèmes de restructuration du business qu’elles peuvent poser et des exigences en matière de documentation. L’analyse tient compte de la jurisprudence internationale, des principes actuels de l'OCDE applicables en matière de prix de transfert et des directives révisées en matière de prix de transfert selon le plan d’action BEPS. Au vu de l’analyse, cette contribution met en avant des recommandations que l’OCDE pourrait prendre en considération lorsqu’elle édicte des directives en matière de prix de transfert concernant les arrangements de captives d’assurance. En fin, l’auteur conclut sa contribution en donnant son opinion sur l’avenir des compagnies captives d’assurance.    
Vikram Chand Prof. Dr.

Gesetzgebungs-Agenda 2016/2

15. Mai 2016
Henk Fenners Dr. iur., dipl. Steuerexperte
Heinz Baumgartner Lic. iur.
Pascal Duss Lic. iur.

Neueinordnung der atypisch stillen Beteiligung durch die Schweiz: Analyse, Implikationen und Gestaltungen

15. Mai 2016
Durch einen Bundesgerichtsentscheid aus dem Jahr 2008 hat sich in der Schweiz eine vollständige steuerliche Neueinordnung und Besteuerung der atypisch stillen Beteiligung deutschen Rechts ergeben. Demnach führt die atypisch stille Beteiligung im Rahmen der Schweizer Besteuerung nicht mehr zu einer anteiligen Zurechnung von Betriebsstättengewinnen, ähnlich wie bei einer Personengesellschaftsbeteiligung, sondern sie wird wie ein Darlehensvertrag behandelt. Dies hat Auswirkungen auf die Gewinnsteuer, die Einkommenssteuer und die Verrechnungssteuer. Auch die Besteuerung auf DBA-Ebene ist betroffen. Da Deutschland hinsichtlich der atypisch stillen Beteiligung nach wie vor anteilig Unternehmensgewinne zurechnet («Betriebsstättenfiktion»), führt die geänderte Besteuerung durch die Schweiz zu grenzüberschreitenden Qualifikationskonflikten im Verhältnis Schweiz-Deutschland im Zusammenhang mit dieser Rechtsfigur. Der folgende Beitrag analysiert und systematisiert diese Qualifikationskonflikte im Zusammenhang mit der steuerlichen Neueinordnung der atypisch stillen Beteiligung durch die Schweiz und geht auch auf die neuen abkommensrechtlichen Fragestellungen ein. Weiterhin werden Gestaltungsmöglichkeiten entwickelt und aufgezeigt. Un arrêt du Tribunal fédéral de 2008 a débouché sur une classification et un mode d’imposition totalement nouveaux des participations tacites non caractérisées du droit allemand. Ainsi la participation tacite non caractérisée n’aboutit plus dans le cadre d’une imposition en Suisse à une attribution proportionnelle des bénéfices des établissements stables à l’instar de ce qui prévaut en cas de participation à une société de personnes, mais est traitée comme un contrat de prêt. Ceci a une influence sur l’impôt sur le bénéfice, l’impôt sur le revenu et l’impôt anticipé. L’imposition au niveau des CDI est également touchée. Etant donné que l’Allemagne procède toujours à une attribution proportionnelle des bénéfices des entreprises («fiction d’établissement stable»), la modification du mode d’imposition par la Suisse conduit à des conflits de qualification transfrontaliers entre la Suisse et l’Allemagne en lien avec cette figure juridique. La présente contribution analyse et ordonne ces conflits de qualification en lien avec la nouvelle classification sur le plan fiscal de la participation tacite non caractérisée par la Suisse et traite aussi des nouvelles questions en lien avec les CDI. Des variantes de structuration possibles seront en outre développées et présentées.    
Thomas Kollruss MBA

Unterkapitalisierung oder verdecktes Eigenkapital?

15. Mai 2016
Regelmässig wird vorgebracht, dass die Art. 65 DBG und Art. 29a StHG Unterkapitalisierungen verhindern sollen (sog. thin capitalization rules). Wie die Autoren im vorliegenden Beitrag aber im Detail aufzeigen, kennt die Schweiz mit dem KS 6 Verdecktes Eigenkapital zwar eine Praxis zur Verhinderung von Unterkapitalisierungen, die gesetzlichen Grundlagen würden jedoch eine wirtschaftliche Unterscheidung zwischen Eigen- und Fremdkapital verlangen. Diese Bestimmungen zum verdeckten Eigenkapital sind gemäss der Auffassung der Autoren gerade nicht als thin capitalization rules zu verstehen. Die Inkonsistenz zwischen gesetzlicher Grundlage und Steuerpraxis wird im vorliegenden Beitrag mit Bezugnahme auf ein kürzlich ergangenes Urteil des Bundesgerichts dargestellt. Darauf aufbauend zeigen die Autoren anhand der Best Practice der OECD/G20 im Rahmen von BEPS Action 4 auf, welche steuerpolitischen Optionen die Schweiz im Bereich der Zinsabzugsbeschränkung hat, namentlich ob eine Implementierung einer sog. Zinsschranke in Übereinstimmung mit den Empfehlungen der OECD/G20 sinnvoll und rechtlich überhaupt zulässig wäre. Hierbei analysieren die Autoren im Detail die bestehenden rechtlichen Rahmenbedingungen unter besonderer Bezugnahme zum Leistungsfähigkeitsprinzip und zu den Abkommensvorgaben in Art. 9 und 24 OECD-MA. On prétend souvent que les art. 65 LIFD et 29a LHID ont pour vocation d’empêcher les sous-capitalisations (thin capitalization rules). Ainsi que le démontrent en détail les auteurs dans la présente publication, la Suisse connaît grâce à la circulaire 6 Capital propre dissimulé certes une pratique d’empêchement des sous-capitalisations, mais les bases légales exigeraient une distinction économique entre capital propre et capital étranger. Ces dispositions relatives au capital propre dissimulé ne sont de l’avis des auteurs justement pas à considérer comme des thin capitalization rules. La présente contribution prend appui sur un jugement du Tribunal fédéral récent pour démontrer l’incohérence entre la base légale et la pratique fiscale. Partant de ces constatations, les auteurs démontrent sur la base de la Best Practice de l’OCDE/G20 dans le cadre de la BEPS Action 4 de quelles options de politique fiscale la Suisse dispose en matière de limitation de la déductibilité des intérêts. On se demande notamment si la mise en oeuvre d’un mécanisme de limitation de la déductibilité des intérêts (Zinsschranke) en accord avec la recommandation de l’OCDE/G20 s’avérerait sensée et légale. Les auteurs analysent à cet égard en détail les conditions cadres légales existantes en particulier en lien avec le principe de la capacité économique et les prescriptions des conventions internationales selon l’art. 9 et 24 du modèle de convention fiscale de l’OCDE.
Peter Hongler Prof. Dr., dipl. Steuerexperte
Roland Böhi Dr.

BEPS Action 6: Verhinderung von Abkommensmissbrauch mit dem Principal Purposes Test – Implikationen und Handlungsbedarf für die Schweiz?

15. Mai 2016
Mit der Zustimmung zum Schlussbericht zu BEPS Action 6 «Preventing the granting of treaty benefits in inappropriate circumstances» hat sich die Schweiz als OECD-Mitglied (politisch) verpflichtet, einen neuen Mindeststandard zur Bekämpfung von Abkommensmissbrauch in ihre Doppelbesteuerungsabkommen aufzunehmen. Neben einer Ergänzung des Titels sowie der Einfügung einer Präambel in die Doppelbesteuerungsabkommen stehen mehrere Optionen zur Umsetzung des Mindeststandards zur Verfügung, wobei sich abzeichnet, dass sich die Schweiz für die Einfügung des Principal Purposes Test in ihre Doppelbesteuerungsabkommen entscheiden wird. Der Principal Purposes Test fragt nach den Hauptgründen einer bestimmten Struktur bzw. Transaktion. Stellt sich heraus, dass die Erlangung eines Abkommensvorteils einer der Hauptgründe für die gewählte Struktur oder Transaktion war, soll dieser Vorteil unter Anwendung des Principal Purposes Test verwehrt werden können. Trotz heftiger Kritik an der offenen unbestimmten Formulierung des Principal Purposes Test hat die OECD in ihrem Schlussbericht daran festgehalten. Werden der im Schlussbericht zu Action 6 ebenfalls enthaltene Kommentar zum Principal Purposes Test sowie seine einzelnen Elemente analysiert, offenbaren sich indes etliche Unklarheiten und Widersprüche. Diese sind bei der Auslegung des Principal Purposes Test einzubeziehen und müssen angesichts der – nicht nur aus schweizerischer Sicht – rechtsstaatlichen Grundproblematik einer allgemeinen Missbrauchsregel zu einer restriktiven Auslegung führen. Der Beitrag berücksichtigt die Entwicklungen bis 30. März 2016. En approuvant le rapport final concernant la BEPS Action 6 «Preventing the granting of treaty benefits in inappropriate circumstances», la Suisse s’est engagée (politiquement) en tant que membre de l’OCDE, à intégrer à ses conventions de double imposition un nouveau standard minimum en matière de lutte anti-abus. En plus du complètement du titre et de l’ajout d’un préambule dans les conventions de double imposition, coexistent plusieurs manières de mettre en oeuvre le standard minimum, même si la Suisse semble devoir se décider pour l’introduction du Principal Purposes Test dans ses conventions de double imposition. Le Principal Purposes Test pose la question des principaux motifs d’une structure ou d’une transaction donnée. S’il apparaît que le bénéfice d’un avantage lié à la convention constitue une des raisons principales de la structure ou transaction choisie, celui-ci doit pouvoir être refusé sur la base du Principal Purposes Test. Malgré des critiques virulentes portant sur le fait que la formulation du Principal Purposes Test était trop ouverte et imprécise, l’OCDE a maintenu cette approche dans son rapport final. Si l’on analyse le commentaire que contient également le rapport final de l’Action 6 au sujet du Principal Purposes Test ainsi que ses éléments individuels, on note bien des imprécisions et contradictions. Celles-ci doivent être prises en compte dans le cadre de l’interprétation du Principal Purposes Test et doivent conduire à une interprétation restrictive en raison des problèmes que pose – par seulement du point de vue suisse – une règle anti-abus générale au regard des principes de l’Etat de droit. La contribution considère les developpements jusqu’au 30 mars 2016.
Madeleine Simonek Prof. Dr. iur.
Martina Becker M.A. HSG

Finanzprodukte und Verrechnungssteuerrückerstattung– ausgewählte Aspekte

15. Februar 2016
Die Entscheide, mit denen das Bundesgericht am 5. Mai 2015 zwei dänischen Finanzinstituten die Rückerstattung der Verrechnungssteuer auf Schweizer Wertschriften verweigerte, die diese Institute im Zusammenhang mit der Ausgabe von Total Return Swaps bzw. von SMI Futures hielten, haben in der Schweiz wie auch im Ausland für viel Aufregung gesorgt. Durch seine restriktive Auslegung des Begriffs der effektiven Nutzungsberechtigung hat das Bundesgericht mehr Fragen aufgeworfen als beantwortet und grosse Unsicherheit darüber entstehen lassen, unter welchen Voraussetzungen Emittentinnen von Finanzprodukten in Zukunft berechtigt sein werden, die Rückerstattung der Verrechnungssteuer zur Absicherung ihrer Produkte gehaltenen Wertschriften zu verlangen. Der vorliegende Artikel referiert und analysiert diese bundesgerichtliche Rechtsprechung unter besonderer Berücksichtigung des internationalen Kontextes, dem im Bereich des Finanzmarkts eine überragende Bedeutung zukommt. Dabei wird insbesondere herausgearbeitet, in welchem Verhältnis Nutzungsberechtigung und Abkommensmissbrauch bzw. Steuerumgehung zueinander stehen. Aus der eingehenden Analyse der bundesgerichtlichen Entscheide werden sodann Schlussfolgerungen und Leitlinien für die Praxis formuliert und insbesondere auch Safe Harbor Rules für Retail-Produkte postuliert. Les arrêts par lesquels le Tribunal fédéral a, le 5 mai 2015, refusé le remboursement de l’impôt anticipé prélevé sur des titres suisses détenus en lien avec l’émission de Total Return Swaps et de SMI Futures à deux instituts financiers danois ont suscité un vif intérêt et donné lieu à beaucoup d’excitation en Suisse comme à l’étranger. En interprétant de façon restrictive la notion de bénéficiaire effectif, le Tribunal fédéral a soulevé plus de questions qu’il n’a donné de réponses et a, par-là, créé une grande incertitude quant aux conditions dans lesquelles les émettrices de produits financiers seront, à l’avenir, admises à demander le remboursement de l’impôt anticipé sur des titres qu’elles détiennent comme couverture pour les produits qu’elles émettent. Le présent article présente et analyse cette jurisprudence, en portant une attention particulière au contexte international, qui revêt une importance primordiale dans le domaine des marchés financiers. Tout particulièrement, l’article élabore le rapport entre bénéfice effectif et abus de traités (dans le contexte international), voir évasion fiscale (dans le contexte national). Ensuite, des conclusions et des lignes directrices pour la pratique sont tirées d’une analyse approfondie de la jurisprudence de notre Haute Cour. Cela inclut notamment un postulat de safe harbor rules pour des produits financiers dits «retail».
Michael Nordin Dr. iur., LL.M.
Lic. oec. HSG Jörg Schudel

Spontaner Austausch von Rulinginformationen: Entwicklungen innerhalb der OECD und der EU und deren Auswirkungen auf die Schweiz

15. Februar 2016
Rulings nehmen in der Schweiz eine zentrale, mitunter wettbewerbsentscheidende Rolle ein, die wesentlich zur guten Zusammenarbeit zwischen Steuerpflichtigen, Steuerberatern und Steuerbehörden beiträgt. Mit den neuen Regelungen zum spontanen Informationsaustausch, wie sie von der OECD unter BEPS-Aktionsplan 5 und der EU ausgearbeitet wurden, wird deren Einsatz international tätige Unternehmen und Steuerbehörden vor neue Herausforderungen stellen. Der vorliegende Artikel nimmt eine Auslegeordnung der Vorgaben der OECD und der EU für mehr Transparenz vor und analysiert die vorgesehene Umsetzung durch die Schweiz im Rahmen der Revision der Steueramtshilfeverordnung. Es stellt sich u. a. die Frage, inwieweit die vorgesehene Umsetzung mit dem OECD-Amtshilfeübereinkommen kompatibel ist. Les rulings prennent en Suisse un rôle central et décisif du point de vue de la concurrence et contribuent à une collaboration harmonieuse entre contribuables, conseillers fiscaux et autorités fiscales. Au vu des nouvelles règles en matière d’échange spontané de renseignements, telles que prévues par l’OCDE dans le cadre du plan d’action BEPS n° 5 ainsi que par UE, l’emploi des rulings placera les entreprises multinationales et les autorités fiscales devant de nouveaux défis. En plus de la thématique de l’échange spontané de renseignements, la présente contribution analyse les effets des prescriptions de l’OCDE et de l’UE en faveur de davantage de transparence sur la pratique suisse en matière de rulings. Les conséquences possibles de telles prescriptions pour les entreprises contribuables, les conseillers fiscaux et les autorités fiscales seront présentées.    
Raoul Stocker Prof. Dr.
Andreas Fross LL.M.
Stèphanie Fuchs M.A. phil. hist., M.A. HSG

Gesetzgebungs-Agenda 2016/1

15. Februar 2016
Henk Fenners Dr. iur., dipl. Steuerexperte
Heinz Baumgartner Lic. iur.
Pascal Duss Lic. iur.

La taxe au tonnage

8. Februar 2016
Dans le cadre de l’examen de la RIE III, le Conseil national se prononça, le 16 mars 2016, en faveur de l’introduction d’une taxe au tonnage («tonnage tax»). A nouveau saisie du projet RIE III, la Commission de l’économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-E) indiqua un mois plus tard qu’elle approuvait la taxe au tonnage à condition toutefois que cette mesure fasse l’objet d’un projet distinct et que sa constitutionnalité soit définitivement clarifiée. La taxe au tonnage, pratiquée par de nombreux Etats, est destinée à permettre aux armateurs de soutenir la concurrence internationale. Ce faisant, ces Etats entendent protéger leur industrie maritime, encourager le maintien, le retour de navires sous pavillon national («re-flagging») et éviter la délocalisation d’une activité importante pour leur économie. La taxe au tonnage constitue toutefois un allégement fiscal sectoriel. Au sein de l’Union européenne, la taxe au tonnage est ainsi qualifiée d’aide d’Etat sélective («State aid») et n’est approuvée par la Commission européenne qu’à des conditions strictes. Comme elle l’a encore rappelé en décembre 2015, la Commission souhaite en effet éviter une «course aux subventions». A l’heure où la Suisse s’engage à supprimer des statuts fiscaux contestés, la question de l’acceptation internationale de la taxe au tonnage est donc primordiale. Aussi, si le Parlement devait s’engager dans cette voie, il serait essentiel que le texte finalement adopté par le législateur soit pleinement compatible avec les orientations maritimes européennes, en raison de l’accord Suisse-UE de libre échange de 1972. En outre, l’exigence d’activité substantielle posée par les règles de l’OCDE en matière de concurrence fiscale dommageable devrait être respectée. Sous l’angle constitutionnel, la taxe au tonnage heurte le principe de l’égalité de l’imposition (art. 127 al. 2 Cst) afin de favoriser un secteur déterminé. Comme l’a jugé le Bundesfinanzhof allemand, il s’agit d’une «Lenkungsnorm mit Subventionscharakter» induisant une «grundsätzlich gleichheitswidrige Steuerbegünstigung». Aussi, en droit suisse, la taxe au tonnage ne serait constitutionnellement envisageable qu’au titre d’incitation extra-fiscale. Le cas échéant, le Parlement devrait donc examiner, à la lumière de données concrètes, si les conditions posées par l’art. 103 Cst (politique structurelle) sont satisfaites en l’espèce. La position selon laquelle la taxe au tonnage constituerait une simple mesure de simplification administrative ne peut assurément à notre sens être suivie. Im Rahmen der Arbeiten zur USR III hat sich der Nationalrat am 16. März 2016 für die Einführung einer «Tonnage Tax» entschieden. Als sie sich erneut mit der USR III befasste, wies die Kommission für Wirtschaft und Abgaben des Ständerates (WAK-S) einen Monat später darauf hin, dass sie der «Tonnage Tax» unter der Voraussetzung zustimme, dass diese Massnahme Gegenstand eines separaten Projektes darstelle und dass ihre Verfassungsmässigkeit definitiv geklärt werde. Die von zahlreichen Staaten erhobene «Tonnage Tax» zielt darauf ab, dass die Reeder auf internationaler Ebene konkurrenzfähig bleiben. Auf diesem Weg wollen diese Staaten ihre Seehandelsindustrie schützen, die Aufrechterhaltung und Rückkehr von Schiffen unter nationaler Flagge («reflagging ») fördern sowie die Verlegung einer wichtigen wirtschaftlichen Tätigkeit vermeiden. Die «Tonnage Tax» stellt jedoch eine sektorielle Steuererleichterung dar. Innerhalb der EU wird somit die «Tonnage Tax» als selektive staatliche Beihilfe («State aid») qualifiziert und wird von der Europäischen Kommission nur unter strengen Bedingungen genehmigt. So wie sie dies im Dezember 2015 erneut festgehalten hat, möchte die Kommission ein «Wettsubventionieren» vermeiden. Da sich die Schweiz nun verpflichtet, umstrittene Steuerstatus aufzuheben, steht die Frage der internationalen Akzeptanz der «Tonnage Tax» im Vordergrund. Sollte das Parlament diesen Weg einschlagen, wäre es wesentlich, dass der schliesslich vom Gesetzgeber erlassene Gesetzestext wegen des Freihandelsabkommens von 1972 zwischen der Schweiz und der EU vollumfänglich mit den europäischen Seeverkehrsleitlinien kompatibel ist. Die von den Regeln der OECD gestellte Anforderung der substantiellen Tätigkeit im Bereich des schädlichen Steuerwettbewerbes müsste zudem eingehalten werden. Aus verfassungsrechtlicher Sicht verstösst die «Tonnage Tax» gegen die Gleichmässigkeit der Besteuerung (Art. 127 Abs. 2 BV), indem sie einen bestimmten Sektor bevorzugt. So wie dies der deutsche Bundesfinanzhof beurteilt hat, handelt es sich um eine «Lenkungsnorm mit Subventionscharakter», welche eine «grundsätzlich gleichheitswidrige Steuerbegünstigung » verursacht. Die «Tonnage Tax» wäre damit unter Schweizer Recht verfassungsrechtlich nur als ausserfiskalische Lenkungsmassnahme zulässig. Das Parlament müsste gegebenenfalls anhand von konkreten Angaben prüfen, ob die von Art. 103 BV gestellten Anforderungen (Strukturpolitik) vorliegend eingehalten sind. Der Auffassung, wonach die «Tonnage Tax» eine bloss administrative Vereinfachungsmassnahme darstellen würde, kann nicht beigepflichtet werden.
Robert Danon Prof. Dr. iur.

Aus der Rechtsprechung im Jahr 2014

15. November 2015
Robert Waldburger Prof. Dr. iur. et lic. oec.

Gesetzgebung-Agenda 2015/4

15. November 2015
Heinz Baumgartner Lic. iur.
Pascal Duss Lic. iur.
Lic. iur. Rainer Zigerlig

Fallstudien zur Steuerplanung 2015 zwischen Frankreich und dem deutschen Sprachraum

15. November 2015
Internationale Steuerplanung zwischen Frankreich und dem angrenzenden deutschen Sprachraum am Beispiel von Deutschland, Österreich, der Schweiz und Liechtenstein auf der Basis grenzüberschreitender Fallstudien ist von zentraler Bedeutung. Denn Frankreich hat den kombinierten Körperschaftsteuersatz in den vergangenen Jahren kontinuierlich angehoben – von ursprünglich 34,4 % im Jahre 2011, als er noch ausschüttungsneutral war, bis auf 40 % ab dem 1. Januar 2014 im Falle ausgeschütteter Gewinne. Laut OECD ist das wirtschaftliche Wachstum in Frankreich schwach und Frankreich braucht mehr ambitionierte Strukturreformen. Die OECD empfielt eine Reduzierung der Staatsausgaben, um die Steuern herabzusetzen, das Funktionieren des Arbeitsmarktes sowie Qualifikationen zu verbessern und den Wettbewerb zu erhöhen. Ab 2014 ist das Bruttosozialprodukt Frankreichs niedriger als das des Vereinigten Königreichs und Frankreich hat heute laut International Monetory Fund mit 2 846 889 Mio. US$ nur noch das dritthöchste Bruttosozialprodukt Europas. Der kombinierte Körperschaftsteuersatz Frankreichs setzt sich zusammen aus dem gesetzlichen Körperschaftsteuersatz von 33,3 % auf das Einkommen, einem Sozialzuschlag von 14 % auf die Körperschaftsteuer, sofern die Gesellschaft mehr als € 7 630 000 Umsatz erwirtschaftet, und einem Zuschlag von 3,3 % im Falle der Gewinnausschüttung. Zählt man – aufgrund des klassischen Körperschaftsteuersystems – die Einkommensteuerbelastung natürlicher Personen als Anteilseigner hinzu, ist Frankreich ohne jeden Zweifel ein Hochsteuerland. Frankreich hat zahlreiche steuerliche Missbrauchsbekämpfungsvorschriften eingeführt, um die Erosion der Steuerbemessungsgrundlage und Gewinnverlagerungen zu vermeiden. La planification fiscale internationale sur la base d’études de cas à caractère transnational entre la France et les territoires germanophones avoisinants tels que l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Liechtenstein revêt une importance particulière. La France a en effet relevé continuellement le taux combiné de l’impôt sur les sociétés au cours des dernières années de 34,4 % en 2011, alors qu’il était encore indépendant de toute distribution, jusqu’à 40 % à compter du 1er janvier 2014 en cas de distribution de bénéfices. Selon l’OCDE, la croissance économique en France est faible et la France a besoin de davantage de réformes structurelles ambitieuses. L’OCDE recommande une réduction des dépenses publiques, de manière à pouvoir baisser les impôts, améliorer le fonctionnement du marché du travail, améliorer les qualifications et accroître la concurrence. A partir de 2014, le produit national brut de la France est plus bas que celui du Royaume Uni et la France ne possède aujourd’hui avec 2 846 889 mio. US $, selon International Monetory Fund, plus que le troisième plus important produit national brut d’Europe. Le taux combiné d’imposition sur les sociétés est composé du taux légal d’imposition sur les sociétés de 33,3 % sur le revenu, une contribution sociale représentant 14 % de l’impôt sur les sociétés, dans la mesure où le chiffre d’affaire excède 7 630 000 € et une contribution de 3,3 % en cas de distribution de bénéfices. Si l’on prend encore en compte – sur la base du système d’imposition classique des sociétés – l’impôt sur le revenu des personnes physiques titulaires de parts, la France compte sans aucun doute parmi les pays à forte fiscalité. La France a adopté de nombreuses normes pour combattre les abus en matière fiscale, afin d’éviter l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.    
Rainer Zielke Prof. Dr.